Préserver les milieux humides du Wolastoq
Protéger la majesté, l’abondance et le patrimoine du Wolastoq
Canards Illimités Canada (CIC) et ses partenaires veulent pérenniser les milieux humides importants, biodiversifiés et majestueux de la plaine inondable du Wolastoq (fleuve Saint-Jean) pour les générations à venir — et les nombreuses communautés dont ils assurent la subsistance. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé un ambitieux projet de conservation de 10 ans et de 3 millions de dollars pour renouveler et restaurer 1 900 hectares de milieux humides d’eau douce essentiels.

NOS PROGRÈS
CIC mène, sur les berges du Wolastoq, plus de 60 projets, dans des milieux humides qu’il faut renouveler et restaurer. Il y a donc beaucoup de travail à faire.

Les Wolastoqiyik ont d’abord donné à ce lieu le nom de Wolastoq, qui veut dire « belle et abondante rivière ».
Pour les peuples et la faune qui s’en remettent, pour leur subsistance, au Wolastoq, aussi appelé « fleuve Saint-Jean », ce cours d’eau réunit toutes ces qualités, et bien d’autres encore.
Le Wolastoq et les milieux humides de la plaine inondable environnante assurent l’habitat essentiel et constituent une source d’alimentation abondante pour les oiseaux migrateurs qui font halte dans notre région. Ce complexe exceptionnel de milieux humides favorise la biodiversité et assure la subsistance de 45 espèces en péril. Les mêmes milieux humides, qui assurent la salubrité de l’eau en filtrant les polluants et les produits chimiques des eaux de ruissellement, sont aussi connus pour leur capacité à capter et à séquestrer le carbone, en matant les effets des changements climatiques. Le Wolastoq est aussi le paradis des fervents des loisirs en plein air, par exemple l’ornithologie, le canotage et la randonnée pédestre. Comme son nom le laisse entendre, la belle et abondante rivière est prisée et empruntée par les Wolastoqiyik et d’autres groupes autochtones depuis des temps immémoriaux, surtout pour la multitude de bienfaits qu’elle leur apporte pour la subsistance de leur peuple.
Or, les qualités mêmes qui font que le Wolastoq est si exceptionnel sont aujourd’hui menacées. Le Wolastoq est un écosystème vulnérable qu’il faut protéger. Nous devons agir aujourd’hui afin de préserver, pour les générations à venir, les précieux bienfaits de cette plaine inondable critique.
LES PROCHAINES ÉTAPES : UN MARATHON DE 10 ANS
- En 2018, CIC s’est lancé dans ce projet de conservation d’une dizaine d’années pour améliorer 1 900 hectares de milieux humides essentiels sur les berges du Wolastoq et pour acquérir et protéger 404 hectares supplémentaires de milieux humides naturels et de terres hautes. Éveiller les consciences à l’importance de cet habitat est aussi un objectif majeur de ce projet.
- CIC remplacera les ouvrages de régulation des eaux et restaurera 25 kilomètres de digues de terre dans plus de 60 milieux humides. Il est essentiel de veiller à pérenniser cet habitat pour la diversité permanente de la faune.
- Grâce aux 1 000 nichoirs et plus qui émaillent les berges du Wolastoq, nous continuerons d’étudier l’utilisation de ces nichoirs et leur succès auprès de la sauvagine cavicole, dont le canard branchu et le garrot à œil d’or.
- Nouer un partenariat avec Wabanaki Tree Spirit Tours & Events afin de mener la récolte traditionnelle du riz sauvage dans les projets d’aménagement des milieux humides le long du Wolastoq.

DE L’AIDE POUR LES ESPÈCES EN PÉRIL
Deux milieux humides de CIC, dans les marais d’eau douce de Duffie Meadow et de Lower Lincoln situés dans la plaine inondable, assurent l’habitat de différents représentants de la faune. Le marais de Duffie Meadow se trouve non loin de la Réserve nationale de faune (RNF) de Portobello
Établie pour protéger et préserver l’habitat de la faune, la RNF est riche d’espèces végétales et animales, dont 37 espèces de plantes rares dans cette province, un nombre considérable de canards cavicoles et l’habitat de reproduction du râle jaune et de la guifette noire, deux espèces vulnérables à l’échelle du pays. Les marais de Duffie Meadow et de Lower Lincoln soutiennent tous deux, traditionnellement, un nombre prodigieux de représentants de la sauvagine nicheuse et migratoire et sont des sites importants pour le Service canadien de la faune.
EN BREF
- Le Wolastoq (fleuve Saint-Jean) est l’un des plus longs cours d’eau en Amérique du Nord : il s’étire sur 673 kilomètres et alimente un bassin hydrographique de plus de 32 000 mètres carrés au Nouveau-Brunswick.
- La partie inférieure de ce cours d’eau et de ses tributaires, en deçà de Fredericton, est dotée de l’un des plus vastes réseaux de milieux humides d’eau douce dans l’Est du Canada. L’habitat des milieux humides de cette zone s’étend sur 23 032 hectares, dont l’essentiel est doté d’un régime hydrologique semi-permanent ou saisonnièrement inondé.
- La plaine inondable inférieure forme un réseau inextricable et fertile de marais d’eau douce, de marécages, de lacs et de terres agricoles, ce qui en fait l’une des régions les plus importantes pour la faune au Nouveau-Brunswick.
- CIC a commencé dans les années 1970 à investir dans les efforts de conservation des milieux humides dans cette région pour en enrayer la dégradation historique et en soutenir la biodiversité. Depuis 2018, nous avons investi plus de 700 000 $ dans l’amélioration de l’habitat des milieux humides.

- CIC joue aujourd’hui un rôle prépondérant dans la conservation des milieux humides de ce paysage, qui comprend 6 982 hectares de marais d’eau douce et 1 323 hectares supplémentaires de terres hautes.
- Le Wolastoq et l’habitat de ses plaines inondables assurent la subsistance de 45 espèces en péril répertoriées par le gouvernement fédéral ou par le gouvernement provincial, dont l’anguille d’Amérique, la tortue des bois et le petit blongios.
- Les milieux humides des plaines inondables représentent les habitats les plus importants au Nouveau-Brunswick et constituent des « terres humides d’importance provinciale » dans le cadre de la Politique de conservation des terres humides du Nouveau-Brunswick.
Ressources médias
Documents pour étayer votre article sur les efforts consacrés à la conservation des milieux humides sur les berges du Wolastoq.
Lisez le communiqué officiel sur les plans de CIC pour le Wolastoq (fleuve Saint-Jean)
Communiquez avec un expert
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Geoff Harding
Chef des grands projets de CIC, région de l’AtlantiqueCompétences : Projets de CIC sur les berges du Wolastoq, partenariats conservationnistes et histoire
-
Samantha Brewster
Spécialiste de l’éducation de CIC, région de l’AtlantiqueCompétences : Rayonnement et communication (en français et en anglais)
-
Adam Campbell
Chef de la conservation de CIC, région de l’AtlantiqueCompétences : Faune, espèces en péril et valeur écologique
-
Frank Merrill
Spécialiste de la conservation de CICCompétences : gestionnaire des projets de CIC sur les berges du Wolastoq
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Kassandra Paillard
Spécialiste de la conservation de CICCompétences : Projets de CIC sur les berges du Wolastoq et Programme des nichoirs de CIC
UNE APPROCHE MENÉE EN PARTENARIAT
- Le Groupe AV;
- le Service canadien de la faune;
- le Commonwealth du Massachusetts;
- Ducks Unlimited Inc.;
- le Plan conjoint des habitats de l’Est;
- Environnement et Changement climatique Canada;
- les propriétaires fonciers participants;
- les Gardiens des nichoirs et de la surveillance du territoire;
- le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick;
- le ministère des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie du Nouveau Brunswick;
- la North American Wetlands Conservation Act;
- le Fonds pour la restauration de la faune Pittman-Robertson;
- l’État du Delaware;
- l’État du Maine;
- l’État de la Caroline du Nord;
- l’État du Rhode Island;
- l’Université du Nouveau-Brunswick;
- le Fish and Wildlife Service des États-Unis — North American Wetlands Conservation Act (NAWCA);
- le Wabanaki Tree Spirit Tours & Events;
- Habitat faunique Canada;
- le Fonds mondial pour la nature Canada.