Côte du Pacifique - Canards Illimités Canada Skip to main content
Région

Côte du Pacifique

Aider les écosystèmes et les communautés côtières.

Le saumon remonte les cours d’eau du littoral pour pondre ses œufs. En groupes, les orques se déplacent en amont et en aval de la mer des Salish. Les canards s’arrêtent dans les estuaires côtiers pour se ravitailler en prévision de leur long parcours migratoire. Ces cycles annuels soutiennent la vie en Colombie-Britannique. Or, les communautés côtières qui comptent sur la majesté et l’abondance de la nature de la côte du Pacifique sont celles mêmes qui la mettent aujourd’hui en péril.

L’initiative de conservation du Plan conjoint pour l’habitat des oiseaux du Pacifique s’étend sur 220 000 kilomètres carrés du littoral de la Colombie-Britannique, le long de la côte est de l’île de Vancouver et dans les basses terres continentales. Huit millions de représentants des espèces de sauvagine traversent la région pendant la migration ou hivernent dans ses milieux humides.

Les estuaires côtiers sont des haltes cruciales pour la sauvagine migratrice, qui s’y repose et s’y ravitaille. Dans les basses terres continentales, les champs agricoles constituent d’importantes aires d’hivernage pour les oiseaux qui ne s’envolent pas pour les eaux plus chaudes du Sud.

Pour ces deux écosystèmes, la situation est catastrophique. L’étalement urbain et l’évolution de l’agriculture rasent l’habitat essentiel. Quatrevingts pour cent des milieux humides de la région ont été dénaturés ou détruits. À ce rythme, il n’y aura plus, dans 25 ans, de terres agricoles utilisables dans le delta du fleuve Fraser pour la sauvagine.

© CIC

Voici pourquoi la côte du pacifique compte

Les milieux humides côtiers sont loin d’être seulement des habitats pour la sauvagine. Pour les habitants de la Colombie-Britannique, ces milieux sont des sites de loisirs et ils protègent nos collectivités contre les répercussions du changement climatique.

La sauvagine

Les milieux humides et les champs agricoles du littoral de la Colombie-Britannique sont des haltes migratoires pour les 33 espèces de sauvagine qui empruntent chaque année le parcours migratoire du Pacifique, véritable autoroute du ciel.

Les estuaires de la côte du Pacifique sont d’intenses foyers d’activité en saison migratoire. Les canards se nourrissent d’insectes, de poissons et d’amphibiens. Les oies hivernantes mangent les restes de blé et de maïs laissés par les moissonneuses.

Les poissons

Les canards ne sont pas les seuls représentants de la faune qui ont besoin des milieux humides du littoral du Pacifique. Le saumon, la truite, l’esturgeon, le hareng et de nombreuses autres espèces de poissons vivent dans ces écosystèmes ou les traversent. Les pêcheurs comptent eux aussi sur les milieux humides pour des prises saines et abondantes.

Les estuaires sont des pouponnières essentielles pour le saumon. Ils offrent une nourriture abondante et une protection contre les prédateurs. Ils constituent aussi d’importantes aires de rassemblement pour le saumon qui passe de l’eau douce à l’eau salée.

Les loisirs

Les habitants de la Colombie-Britannique sont connus pour adorer le plein air. Les collectivités du littoral chérissent les milieux humides qui leur permettent de fuir la vie urbaine trépidante.

Sur tout le littoral du Pacifique, on n’est jamais loin d’un milieu humide. Que ce soit en pagayant dans le Widgeon Slough ou en jetant une ligne à l’eau dans l’estuaire Courtenay, les milieux humides sont des éléments essentiels de la vie des habitants de cette province.

La protection contre les inondations et la sécheresse

Les milieux humides côtiers, telles des éponges géantes, protègent les collectivités contre les sautes d’humeur de la météo et la sécheresse.

Les Britannico-Colombiens encaissent les chocs du changement climatique. Les collectivités sont plus souvent envahies par l’élévation du niveau de la mer ou dévastées par des sécheresses sans précédent. Les milieux humides assurent leur protection en absorbant l’eau.

Les menaces et les effets de l’étalement urbain

Quatrevingts pour cent des milieux humides côtiers ont déjà été dénaturés ou détruits.


Les zones de faible altitude sont rares en Colombie-Britannique si l’on tient compte de l’accroissement de la population. Les collectivités du littoral du Pacifique misent sur la majesté et l’abondance de la nature de la région. Or, parce que d’innombrables personnes y sont attirées par les conditions de vie, les milieux humides reculent devant l’étalement urbain.

L’impératif de préservation de l’habitat de la sauvagine sur la côte du Pacifique n’a jamais été aussi urgent. Il faut protéger les estuaires. Il faut préserver les cultures fourragères. Si nos précieux milieux humides côtiers disparaissent, nous les perdrons à jamais.

Voici comment nous sauvegardons la côte du pacifique

Notre objectif consiste à préserver 8 498 hectares de milieux humides et de terres agricoles accueillantes pour la sauvagine sur la côte du Pacifique.

Notre but est de préserver 8 498 hectares dans la région de la côte du Pacifique, en étroite collaboration avec les gouvernements, d’autres organismes à but non lucratif, l’industrie et des propriétaires fonciers. Ces partenariats nous aident à protéger et à restaurer les milieux humides.

Nous sommes favorables à la désignation officielle des milieux humides importants et avons réalisé la cartographie de 442 estuaires côtiers. Nous aidons les agriculteurs à établir des cultures accueillantes pour la sauvagine et à optimiser les pratiques de gestion agricole. Nous pilotons également l’élimination de la spartine envahissante pour améliorer l’état des estuaires de la province.

Pacific Coast river