Sur le terrain : postes d’été dans les centres d’interprétation de CIC

« Le meilleur travail au monde », c’est ainsi que Michaela Randall décrit son travail de guide naturaliste cet été, « qui encourage la curiosité, le plaisir et l’apprentissage ». Elle et son collègue Mathieu Collet ont passé un été très chargé au Centre de conservation de Canards Illimités (CCCI) (en anglais seulement) à organiser des camps, à soutenir les journées événementielles du centre et à sensibiliser les écoles du Nouveau-Brunswick aux milieux humides. Mathieu et Michaela animent des jeux et des activités sur les milieux humides, s’adaptant au défi d’accompagner une nouvelle classe dans un nouvel endroit chaque jour tout en partageant leur joie de l’éducation en matière de nature avec de jeunes élèves.

Mathieu Collet (il/le)

Guide naturaliste à Fredericton, au Nouveau-Brunswick
Étudiant de troisième année du programme de biologie à l’Université du Nouveau-Brunswick

Le deuxième été de travail de Mathieu au CCCI a commencé par une saison chargée avec des excursions sur le terrain dans les milieux humides pour les élèves de 4e année. Ensuite, il y a eu des événements estivaux comme le Duck Day, le Duck Days of Summer Nature Camp et le Seventh Generation Culture Camp (en anglais seulement), un programme qui « soutient les aînés de diverses communautés autochtones pendant un camp d’une semaine afin de renforcer le lien des jeunes Micmacs avec leur culture, leur peuple et leur terre », explique Mathieu.

« Mes journées sont un mélange dynamique de responsabilités à l’extérieur et à l’intérieur, dit-il. Certains jours, je suis sur les sentiers pour animer des randonnées éducatives ou des programmes scolaires, aidant les gens à se rapprocher de la nature grâce à un apprentissage pratique. D’autres jours, je suis à l’intérieur du centre pour accueillir les visiteurs, élaborer du matériel d’interprétation ou animer des ateliers et des programmes saisonniers. »

La visite des parcs naturels offre également une occasion unique de faire des rencontres passionnantes avec la faune. « Lors d’un programme au parc naturel de Miramichi, nous avons eu la chance d’observer un grèbe à bec bigarré fraîchement éclos sortir de son nid, nager jusqu’à sa mère et grimper sur son dos pour partir au coucher du soleil. C’était tellement adorable! »

Mathieu se sent privilégié de pouvoir enseigner aux élèves dans leurs milieux humides locaux et explique qu’avec son projet de devenir enseignant, il apprend lui aussi! La préparation de cours, la prise de parole en public et l’adaptation à différents styles d’apprentissage sont autant de compétences qu’il a pu mettre en pratique cet été. « Travailler comme guide naturaliste me permet également d’approfondir ma capacité à rendre l’apprentissage amusant et significatif, ce que je compte mettre en pratique dans ma future classe », explique-t-il.

Michaela Randall (elle/la)

Guide naturaliste, Fredericton, au Nouveau-Brunswick
Récemment diplômée de l’Université St. Thomas avec un baccalauréat ès arts avec majeure en psychologie

Michaela avait peu d’expérience du travail en plein air avant son premier été chez CIC il y a trois ans, mais elle s’est rapidement adaptée à ces journées bien remplies passées à guider des élèves dans les milieux humides. « Découvrir la grande biodiversité de nos milieux humides aux côtés des jeunes a été une expérience formidable! », s’exclame Michaela.

« Notre projet principal tout au long de l’été, l’excursion dans les milieux humides pour les élèves de 4e année, consiste à emmener les élèves dans un milieu humide local et à leur faire découvrir la beauté et l’importance de ces écosystèmes uniques grâce à des activités pratiques telles que la pêche aux invertébrés. »

Il est toujours utile d’avoir une anecdote amusante sous la main pour capter l’attention des élèves, et Michaela adore leurs réactions lorsqu’ils découvrent les merveilles et les mystères du monde naturel. « Je ne me lasse jamais de voir leurs yeux s’écarquiller et leurs bouches s’ouvrir lorsque je leur explique que la langue des pics fait le tour de leur cerveau ou que les libellules peuvent vivre sous l’eau jusqu’à sept ans avant de prendre leur envol », dit-elle.

La communication, le leadership et la sensibilisation à l’environnement sont des compétences essentielles pour un éducateur en environnement, et Michaela est ravie de les mettre en pratique dans le cadre de son nouveau poste au sein de CIC en tant que coordonnatrice des milieux humides chéris du Nouveau-Brunswick. « Mais surtout, j’espère continuer à inspirer la prochaine génération à sortir dehors (c’est génial dehors!) », note-t-elle.