Nout Geurts, étudiant en milieu rural à Charlottetown, remporte une bourse d’études offerte par Canards Illimités Canada

La passion de la nature

L’amour de la nature de Nout l’a poussé à jouer un rôle actif dans la protection de l’environnement qui l’entoure à l’Île-du-Prince-Édouard.

« Ce que je préfère toujours est de pêcher, de profiter du grand air et non seulement je veux pouvoir en profiter moi-même à l’avenir, mais je veux aussi que les autres générations puissent apprécier les choses que j’ai pu voir jusqu’à présent et, je l’espère, que je pourrai voir à l’avenir. »

Nout est parfaitement conscient des défis auxquels sont confrontés les milieux humides et les écosystèmes aquatiques de l’Île-du-Prince-Édouard et il est motivé à apporter sa contribution à l’amélioration et à la conservation de cet environnement.

« Nous avons beaucoup de problèmes de nos jours avec les changements climatiques, les espèces invasives et les espèces menacées », explique-t-il. « Le plus important est de s’assurer que l’habitat est sain et de bonne qualité. »

Prenez des risques, trompez-vous et n’ayez pas peur de vous salir!

Bon nombre des projets du Centre d’excellence des milieux humides de Charlottetown sont axés sur la lutte contre les espèces envahissantes qui se sont installées dans le bassin hydrographique Ellen’s Creek. Nout explique qu’il s’agit d’éliminer les espèces envahissantes telles que les solanacées et le nerprun et de planter des espèces indigènes à leur place.

À l’occasion de l’opération annuelle de lutte contre le nerprun en milieu rural à Charlottetown, les classes se rendent dans les milieux humides avec des tondeuses et des pelles pour enlever les espèces envahissantes. Motivés par l’esprit de compétition de la classe, Nout et ses amis ont rapidement tenté de voir qui pourrait enlever le plus gros nerprun du marais.

« Nous avons planté toutes sortes de plantes indigènes de l’Île-du-Prince-Édouard et l’Île-du-Prince-Édouard a un gros problème de limon parce qu’elle n’est faite que de sable, même sa pierre est du grès. Nous avons donc installé des tapis de coco pour aider à retenir le limon et faire en sorte que l’eau s’écoule beaucoup mieux », explique Nout.

Tout au long de ses cours, Nout a été soutenu par Carolyn Huggan et Rob Redmond, les responsables du Centre d’excellence des milieux humides de la Charlottetown Rural High School.

« Ils ont vraiment encouragé tout le monde à essayer des choses différentes, même s’ils n’y connaissaient pas grand-chose ou s’ils n’avaient jamais fait quelque chose auparavant, ils nous ont vraiment encouragés à essayer d’en apprendre davantage », souligne Nout.

Cet environnement favorable et la curiosité des étudiants ont permis à Nout et à ses amis de construire des tapis de coco pour contrôler le limon dans le milieu humide de la Charlottetown Rural High School.

« Ils nous ont laissé sortir et travailler sur ces tapis. Ils nous ont simplement dit : allez-y et essayez ». Et Geurts de poursuivre : « cette liberté d’essayer différentes choses était vraiment géniale et j’ai beaucoup appris grâce à cela ».

« [Huggan et Redmond] étaient toujours là pour nous aider. Si nous avions des questions, ils étaient toujours là pour nous répondre et s’ils ne connaissaient pas la réponse, ils nous aidaient à la trouver. »

Partagez l’enthousiasme

Nout n’était pas sûr de ses compétences en matière de présentation après avoir passé du temps à apprendre en ligne et à être isolé de ses camarades de classe pendant la crise de la COVID-19, mais le fait de partager sa passion des milieux humides avec les élèves a ravivé son amour de la communication scientifique.

Grâce au mentorat, Nout dit qu’il est devenu plus sociable et plus extraverti dans le cadre de ses présentations. Les employés de CIC qui ont participé à ces présentations ont commenté l’enthousiasme et les connaissances qu’il communique aux jeunes élèves à l’occasion de la visite du milieu humide.

« C’était vraiment génial de voir à quel point ces enfants s’intéressaient aux mêmes choses que moi. J’ai pu partager avec eux de petites anecdotes, et c’était génial de voir à quel point leurs yeux s’illuminaient à propos de ceux-ci », explique Nout.

Un impact durable

Nout attribue au programme du Centre d’excellence des milieux humides de la Charlottetown Rural High School le mérite d’avoir fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Le programme l’a aidé à devenir encore plus confiant et curieux, et a permis à sa passion pour les milieux humides de grandir.

« J’y travaille depuis si longtemps que c’est devenu une partie importante de mon identité », indique Nout. « J’ai vraiment apprécié l’expérience que j’y ai vécue et toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé ont été formidables. »

Nout espère que d’autres personnes seront motivées pour protéger les environnements naturels qui les entourent et que nous pourrons favoriser une meilleure compréhension de la responsabilité environnementale et de la manière dont nous pouvons tous et toutes avoir un impact positif.

Nout est en première année de biologie à l’université de l’Île-du-Prince-Édouard et se réjouit de pouvoir continuer à travailler à l’extérieur, avec des poissons et près de l’océan, tout en terminant ses études en sciences de la mer aux Pays-Bas