D’un océan à l’autre, tous les oiseaux effectuent leur voyage migratoire. Nous avons célébré la migration printanière avec notre projet de suivi des migrations sur iNaturalist! Qu’il s’agisse d’une bande de canards colverts aperçue dans un milieu humide tout proche ou d’un élégant chardonneret épié en flânant dans le parc, vos observations sont précieuses pour nous aider à compiler des statistiques qui éclaireront nos efforts de conservation des milieux humides.

Les Fuligules morillon sont facilement reconnaissables à leur longue touffe de plumes sur la tête et à leur cri unique. Ces canards ne se retrouvent pas normalement au Canada (on les trouve habituellement en Eurasie), mais pendant l’hiver ou la migration, on les aperçoit occasionnellement sur les côtes de l’Amérique du Nord. Ce fuligule morillon a été repéré près de St. John, à Terre-Neuve.

On trouve les grives à collier dans les forêts de conifères humides, les ravins et les boisés. Un groupe de grives est collectivement connu sous le nom d’«ermitage » et de «mutation » de grives. Cette grive à collier a été aperçue près de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Ce carouge à épaulettes a été aperçu près de Toronto, en Ontario. Les carouges à épaulettes mâles reviennent des aires d’hivernage pour revendiquer des territoires dans les marais avant le retour des femelles. Un carouge passe jusqu’à un quart de sa journée à surveiller les limites de son territoire et à accoster les intrus.

Ce grimpereau brun a été observé près de Montréal. Les grimpereaux bruns se figent quand ils sont menacés, souvent les ailes déployées, et restent immobiles pendant plusieurs minutes. Leur plumage brun est un camouflage si efficace qu’ils peuvent être presque invisibles!

Cet ibis falcinelle a été observé près de Louisbourg, en Nouvelle-Écosse. On pense que les populations nord-américaines de cet oiseau échassier de taille moyenne sont venues d’Afrique au XIXe siècle et se sont propagées vers le nord via les Caraïbes. Son nombre et son envergure sont en constante augmentation.

Ce harle huppé a été vu près de Winnipeg. Les harles huppés préfèrent décoller de l’eau en courant à la surface et en battant des ailes.

Cette grande aigrette a été observée non loin de Toronto! Les grandes aigrettes se reproduisent en colonies dans des arbres près de grands lacs avec des roseaux ou d’autres milieux humides étendus.

Ce carouge à tête jaune a été observé par audreyelizabeth, près d’Edmonton, en Alberta. Cette espèce a un cri très particulier. On le décrit comme un mélange de klaxon, de gargouillis et de grincements!

Ce junco ardoisé a été observé près de Calgary ! Il n’est pas rare de les voir près des mangeoires.

Ce colibri à gorge rubis a été vu par près de Montréal! Cette espèce utilise son long bec fin et sa langue pour s’abreuver du nectar des fleurs. Elle se nourrit aussi de petits insectes.

Saviez-vous que les moqueurs chat ont un syrinx (organe qui permet aux oiseaux de faire des vocalises) très particulier? En effet, les deux côtés peuvent fonctionner indépendamment, ce qui signifie qu’ils peuvent chanter en utilisant deux voix en même temps! Ils sont capables de produire plus de 100 sortes de sons différents et leur chant peut durer jusqu’à 10 minutes!

Ces canards arlequins ont été observés dans le sud de l’Alberta. Lorsqu’ils interagissent entre eux, les canards arlequins émettent des couinements qui ne ressemblent pas du tout à ceux que font habituellement les canards, ce qui leur donne un de leurs surnoms : la souris de mer.
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