Agence de l'eau du Canada : Un nouveau point central pour la protection de l'eau douce

Une nouvelle approche de la gestion de l’eau douce

Terry Duguid, député, est le défenseur politique de la nouvelle agence. En tant que représentant de la circonscription de Winnipeg-Sud et secrétaire parlementaire de l’ECCC, M. Duguid est bien placé pour soutenir l’organisation en cours de développement. Fier leader environnemental et biologiste de formation, M. Duguid possède de nombreuses années d’expérience dans le domaine de la protection et de la gestion de l’eau.

« Je tiens à saluer le travail de défense et le soutien des organisations liées à l’eau douce dans tout le pays, comme Canards Illimités, qui ont contribué à la création de cette agence indépendante », déclare M. Duguid. « Le gouvernement du Canada s’est engagé à faire progresser la modernisation de la Loi sur les ressources en eau du Canada, adoptée en 1970, afin de refléter la réalité du Canada en matière d’eau douce, y compris les changements climatiques et les droits des Autochtones. Il s’agit d’une reconnaissance du fait que les changements climatiques auront des répercussions réelles sur l’eau douce du Canada, et que le cadre des droits autochtones a évolué, et finalement que l’eau joue un rôle clé dans les droits autochtones. »

Pour ce faire, l’agence se concentrera sur l’établissement de relations et de liens de confiance avec les communautés autochtones, le renforcement de la « coordination pangouvernementale » sur les questions relatives à l’eau douce, la modernisation de la législation fédérale en matière de protection et de gestion de l’eau et, surtout, l’élaboration de données et de fondements scientifiques pour guider la prise de décision.

De la richesse en eau à la sécurité de l’eau

« L’eau douce du Canada est de plus en plus menacée en raison d’un changement climatique sans précédent. De plus, ces changements climatiques sont en pleine accélération. Les Canadiens en constatent les effets partout au pays », déclare M. Duguid. « Parallèlement, des facteurs tels que la croissance démographique, le développement industriel, l’intensification de l’agriculture et l’extraction des ressources naturelles exercent une pression supplémentaire sur les ressources en eau douce du Canada. »

Si le Canada est riche en eau, il n’est pas toujours certain de l’être. Les menaces qui pèsent sur les ressources en eau douce du Canada sont complexes et multiformes, ce qui s’est reflété dans le processus d’engagement public qui a conduit à la création de l’agence. De nombreux participants ont souligné la nécessité d’une meilleure coordination et d’une meilleure gouvernance des activités liées à l’eau douce.

« Nous avons la responsabilité de gérer cette richesse en eau, à la fois pour aujourd’hui et pour les générations à venir », déclare M. Duguid. « Mais la gestion de l’eau douce au Canada est complexe. Il s’agit d’une responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones. Les défis varient d’une région à l’autre et leur résolution peut faire appel à de multiples compétences. Je pense que le rôle clé joué par  l’Agence canadienne de l’eau sera celui d’un rassembleur ou d’un intégrateur. »

La plaque tournante de l’eau douce au Canada

La décision d’établir le siège à Winnipeg, au Manitoba, était stratégique. La position centrale de Winnipeg dans le pays, sa proximité avec le lac Winnipeg et son statut important pour de nombreux peuples autochtones passés et présents en font une base idéale pour relever les défis liés à l’eau douce.

« Nous reconnaissons que Winnipeg est un centre important pour le développement durable et l’eau au Canada. Les changements climatiques ont également des répercussions importantes dans les Prairies. L’agriculture, une industrie majeure, dépend beaucoup de l’eau », a déclaré M. Duguid.

Canards Illimités Canada (CIC) a été un partenaire national important dans la mise en œuvre des priorités du Plan d’action pour l’eau douce dans les bassins du lac Winnipeg et des Grands Lacs. M. Duguid a souligné la valeur des données importantes dont dispose CIC, notamment l’Inventaire canadien des milieux humides.

« Canards Illimités Canada a une riche histoire de contribution aux efforts de conservation de l’eau douce, en particulier grâce à des solutions fondées sur la nature telles que la conservation et la restauration des milieux humides. L’agence vise à renforcer son partenariat avec de telles organisations, en utilisant leur expertise et leurs données pour éclairer la prise de décision … Compte tenu de l’efficacité des milieux humides pour réduire la charge en nutriments des eaux de surface dans les régions froides, Canards Illimités reste un partenaire important dans les efforts de protection de la qualité de l’eau. »

Alors que l’agence commence ses travaux, elle promet d’assurer le statut du Canada non seulement en tant que nation riche en eau, mais aussi une nation qui peut assurer la sécurité liée à l’eau. Une nation capable de réduire les risques encourus par les ruisseaux, les rivières, les lacs et les autres voies d’eau dans leurs méandres à travers le paysage et jusqu’à la mer.

À propos de l’Agence de l’eau du Canada

L’Agence canadienne de l’eau a été créée au sein d’Environnement et Changement climatique Canada. Elle est le point focal fédéral pour l’eau douce et travaille en partenariat avec les peuples autochtones, les provinces, les territoires et les parties prenantes pour renforcer la collaboration sur l’eau douce.

L’Agence dirige la modernisation de la Loi sur l’eau du Canada afin de reflét

er la réalité du Canada en matière d’eau douce, y compris les changements climatiques et les droits des peuples autochtones.

85 ans de conservation : illimités ensemble 2023

Canards Illimités Canada célèbre 85 ans de conservation : Illimités ensemble en reconnaissant les collaborations et les partenariats solides avec des organisations comme Environnement et Changement climatique Canada. Organisme de bienfaisance enregistré, CIC s’associe au gouvernement, à l’industrie, aux organismes sans but lucratif, aux peuples autochtones et à d’autres propriétaires fonciers pour conserver les milieux humides qui sont essentiels à la sauvagine, à la faune et à l’environnement.