Hydrogéologue, Jon Radtke croit qu’il exerce la meilleure profession du monde. Laquelle? Il est le directeur de la pérennité en eau de Coca-Cola Amérique du Nord.
M. Radtke a passé sa petite enfance à faire de la randonnée et de la pêche dans le Sud de l’Illinois. Diplômé du collège en tant que géologue, il a trouvé du travail comme expert-conseil. Puis, l’un de ses principaux clients, Coca-Cola, lui a offert un poste à temps plein à l’époque où cette société commençait à prendre très au sérieux la gestion de l’eau. C’était en 2005.
Il faisait partie d’une pléiade d’hydrogéologues que cette société employait à l’époque. Il a bondi sur l’occasion, puisque Coca-Cola souhaitait se consacrer sérieusement à la conservation. Il a participé à un examen des ressources en eau, du bassin hydrographique et des facteurs de risque de plus d’un millier d’usines d’embouteillage de Coca-Cola dans le monde entier. Avec des collègues, il a mis au point des programmes de formation et des plans d’atténuation pour veiller sur la précieuse ressource que l’entreprise utilisait dans ses boissons et dans ses procédés d’embouteillage.
Aujourd’hui, Coca-Cola met tout en œuvre pour rendre à l’environnement chaque goutte d’eau qu’elle utilise. L’entreprise rejette des eaux usées qui respectent les normes environnementales, en plus de maîtriser les milliards de litres d’eau qui entrent dans la fabrication de ses produits avec le concours d’organismes comme Canards Illimités Canada. « Nous nous consacrons à la restauration du bassin hydrographique, et dans certaines collectivités mal servies, nous menons des projets d’assainissement permettant d’avoir accès à de l’eau propre », confie-t-il.
Avec ses partenaires, Coca-Cola a pu quantifier le volume d’eau qu’elle assainit grâce à ces projets. « Il s’agit en fait de restaurer l’hydrologie naturelle d’un lieu », explique-t-il.
Depuis 2015, La Fondation Coca-Cola travaille en collaboration avec CIC à ce type de projet dans la région des fondrières des Prairies. Ce projet, qui mise sur la restauration et la conservation des milieux humides dans le cadre du Programme de disposition des terres protégées de CIC, permet à Coca-Cola de reconstituer 404 686 litres d’eau par hectare.
« Les résultats ont été fabuleux, précise Jon Radtke. Un projet comme celui-ci nous permet d’atteindre notre objectif volumétrique; en outre, on peut aussi améliorer la qualité de l’eau et assurer l’habitat. De plus, les milieux humides emmagasinent l’eau et en ralentissent le ruissellement sur le territoire, ce qui est utile quand les conditions sont propices à des inondations. »

Les partenaires de Coca-Cola ont récemment franchi une grande étape, fait observer Jon Radtke : « Nous avons versé un million de dollars de financement qui a permis de restituer dans l’environnement un milliard de litres d’eau ». Et ce printemps, Coca-Cola a annoncé qu’elle avait atteint le cap des 100 % de reconstitution de l’eau dans ses boissons finies, ce qui lui a permis d’équilibrer sa consommation d’eau au Canada.
En évoquant ses racines de conservationniste du plein air, Jon Radtke ne pourrait pas être plus heureux dans son rôle actuel.
« Je réussis à travailler avec tous ces prodigieux partenaires comme Canards Illimités Canada, et je peux me rendre dans ces bassins hydrographiques et aider à les restaurer. »
Rafraîchissant, n’est-ce-pas?
Un don qui se multiplie : le Programme de disposition des terres protégées
Les activités de conservation financées par Coca-Cola font partie du Programme de disposition des terres protégées de CIC. Il s’agit d’une approche innovante, qui fait participer les propriétaires fonciers et d’autres partenaires à la promotion d’un cycle permanent de conservation, qui se déroule comme suit :
- CIC achète des terres dont la valeur de conservation est élevée et restaure les milieux humides et les pâturages de la propriété.
- Les terres sont ensuite revendues à des producteurs qui consentent une servitude de conservation enregistrée sur les titres de propriété.
- Cette servitude protège l’habitat naturel, en permettant aux propriétaires ultérieurs d’utiliser les terres de leur exploitation pour
la fenaison ou pour le pâturage. - Les fonds apportés par la vente des terres permettent à CIC de réunir le capital grâce auquel nous pouvons répliquer ce cycle.