Sur le terrain : postes d’été au sein des équipes de conservation de CIC

Cet été, Ana, Forest et Chet ont travaillé comme techniciens en conservation dans la région des Prairies, où ils ont effectué des évaluations des pâturages cultivés et des zones riveraines et réalisé des travaux de surveillance, de réparation et d’entretien dans le cadre de projets de conservation sur des propriétés détenues ou gérées par Canards Illimités Canada.

Ana Maria (elle/iel)

Technicienne en conservation à Edmonton, en Alberta
Technicienne en conservation à Edmonton, en Alberta

Ana et l’équipe de conservation commencent leur journée à Edmonton et se rendent sur le premier site. « Nous nous retrouvons au bureau, discutons des mesures de sécurité quotidiennes, puis prenons la route (à la recherche de bisons en passant par le parc national du Canada Elk Island) », indique Ana. Le reste de la journée est consacré à l’évaluation de la santé des pâturages en recensant les graminées et les arbustes dominants, la quantité de sol nu, l’érosion et les espèces envahissantes.

« Il est important de collecter des données de référence sur la santé des pâturages pendant une période de sécheresse », explique Ana. « Dans les semaines à venir, nous commencerons également à surveiller les milieux humides et à effectuer des inventaires de la végétation sur les terres en cours de restauration, et nous retournerons sur certains pâturages une fois que le bétail y paîtra afin d’évaluer à nouveau la santé de la végétation. »

Ana espère travailler à l’avenir dans le domaine de la conservation communautaire, afin d’aider les communautés à faire face aux crises climatiques et de biodiversité. « CIC est un excellent endroit pour commencer à établir des relations avec les propriétaires fonciers et pour voir comment fonctionne une organisation à but non lucratif », ajoute Ana.

Un moment fort de cet été? « Avoir l’honneur d’être sur le terrain et de découvrir de nouveaux oiseaux, insectes, plantes et animaux. Les plus remarquables ont probablement été les bécassines de Wilson, les coyotes et les orignaux, les graines de bœuf et les foins d’odeur, les méloés de Nuttall et les papillons Ctenucha… Et je pourrais continuer encore longtemps! »

Chet Saretzky (il/le)

Technicien en conservation à Saskatoon, en Saskatchewan
Étudiant de deuxième année du programme de biologie environnementale à l’Université de la Saskatchewan

« Jusqu’à présent, j’ai vraiment apprécié les gens, les endroits que je découvre, le fait d’être à l’extérieur et de ne pas être coincé à un bureau toute la journée », explique Chet Saretzky. Cet été, il travaille avec CIC à Saskatoon et chaque journée de travail sur le terrain est un peu différente.

Souvent, une journée sur le terrain commence par un trajet en voiture jusqu’au site du projet et la préparation des tâches de la journée. Chet peut passer la journée à prélever des échantillons d’eau ou d’invertébrés, à mener des inventaires sur les nids d’hirondelles bicolores avec l’Université de la Saskatchewan, à livrer des graines pour pollinisateurs ou à cartographier les espèces envahissantes. Mais ce n’est pas tout : il y a aussi beaucoup d’entretien à faire, comme le nettoyage des sites de cairns et des structures de contrôle de l’eau, le transport de matériaux pour les clôtures et l’installation de panneaux.

En tant qu’étudiant en biologie environnementale, ce travail lui convient parfaitement. « L’échantillonnage des invertébrés était également quelque chose de cool à voir pour la première fois », explique-t-il.

« Je veux faire quelque chose en rapport avec l’environnement et le plein air, ajoute-t-il. Je veux aussi faire un travail qui a du sens. J’ai l’impression qu’avec Canards Illimités, je contribue à ma manière à la protection de la planète. »

Forrest Richard (il/le)

Technicien en conservation à Edmonton, en Alberta
Étudiant de deuxième année du programme technique en biologie de la conservation au Northern Alberta Institute of Technology (NAIT)

Canards Illimités Canada était un nom familier pour Forrest pendant son enfance. « CIC m’a appris à aimer et à apprécier notre environnement, et avoir l’occasion de travailler avec cet organisme est un objectif professionnel important que j’ai atteint », explique-t-il. « Je suis impatient de voir ce que le reste de l’été me réserve et comment cela va contribuer à ma carrière dans le domaine de la conservation. »
Outre l’évaluation des zones riveraines et des prairies artificielles, le travail de Forrest cet été en tant que technicien en conservation consistait à aider l’équipe d’ingénieurs à inspecter les structures hydrauliques et à évaluer les projets de restauration des milieux humides sur des propriétés situées dans la province de l’Alberta.

Sur le terrain, en mettant en pratique ses connaissances académiques, Forrest a remarqué que ses compétences en matière de désignation s’étaient améliorées. « Être sur le terrain a été une expérience incroyablement enrichissante, car voir les graminées et les plantes herbacées de mes propres yeux les rend beaucoup plus faciles à recenser », explique Forrest, « et cela me donne le temps de trouver et d’étudier des insectes et de nouvelles plantes. »

« Le nombre d’insectes et de plantes uniques que j’ai trouvés m’a vraiment aidé à renforcer ma confiance dans mes connaissances sur la biodiversité de notre province. »