Une victoire pour les milieux humides : 404 685 hectares conservés en Ontario

Nous ne chômons pas en Ontario depuis 1974, puisque nous tâchons de contrer la tendance dans la disparition de l’habitat des milieux humides et de réaliser un gain net sur le territoire. Nous voulons que tous puissent vivre l’expérience d’un petit matin tranquille dans un milieu humide et d’un ciel bondé de sauvagine bruyante. C’est notre mission.

En continuant de consacrer nos efforts millimétrés au niveau du sol — et en protégeant l’habitat existant, en plus de rehausser les paysages grâce à la restauration —, nous avons conservé plus de 404 685 hectares de milieux humides et de pâturages attenants, de forêts et d’autres habitats dans les terres hautes. La demande exprimée pour la restauration des milieux humides augmente à l’heure où les gouvernants et les décideurs font le lien entre la santé des paysages et la propreté de l’eau d’une part et, d’autre part, la gestion des inondations pour leur collectivité.
En vérité, nous ne faisons que commencer.

Mieux nous connaîtrons la polyvalence de ces puissants écosystèmes, plus nous en valoriserons le rôle dans la résilience du climat et de la biodiversité — puisqu’ils sont aussi essentiels que l’infrastructure bâtie sur laquelle nous misons pour le transport, la communication et la gestion des eaux pluviales.

Nous sommes en position de force pour assurer la restauration des milieux humides à grande échelle, en nous en remettant à la science, et c’est la raison pour laquelle en 2021, le gouvernement de l’Ontario a fait appel à nous pour produire presque 1 000 hectares d’infrastructures naturelles restaurées dans la région des Grands Lacs inférieurs. La conservation est aussi un élément important de l’économie ontarienne, puisqu’elle crée des emplois verts dans les communautés rurales et quasi-urbaines.