Mission accomplie : assurer un avenir durable aux marais des réserves nationales de faune du Québec

À moins d’une heure de la ville de Québec se situe la Réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. Outre un marais à scirpe procurant une halte migratoire importante pour la grande oie des neiges, on y retrouve de nombreuses espèces d’oiseaux, dont certaines en péril comme le petit blongios, le goglu des prés, le râle jaune et la sturnelle des prés.

Très connue et visitée, cette réserve est un emblème en matière de protection des milieux naturels. Elle fut le premier site en Amérique du Nord à obtenir le statut de zone humide d’importance internationale en vertu de la convention de Ramsar en 1981. Fait intéressant : elle abrite également un lieu historique national, qui comprend des vestiges de la ferme de Samuel de Champlain.

Dans les années 1980 et 1990, l’équipe de CIC y avait aménagé les marais de la Grande-Ferme sur 3,9 hectares et Des Graves sur cinq hectares. Ces aménagements accueillaient une faune diversifiée depuis plus de 40 ans : ils avaient donc un riche vécu! Des travaux de remise à neuf s’imposaient pour leur permettre de traverser le temps. Or, c’est maintenant chose faite!

« En regardant ce que nous avons accompli cette année au Cap-Tourmente, dans les secteurs de la Grande Ferme et Des Graves, nous ressentons beaucoup de fierté », affirme André Michaud, gestionnaire du programme de restauration et Services-conseils pour l’équipe du Québec chez CIC. « Pour nous, il était primordial de veiller à ce que les aménagements réalisés il y a plusieurs décennies puissent continuer à répondre aux besoins de la faune. On peut maintenant dire mission accomplie. »

Comme les sites en question sont adorés du grand public, le projet revêtait une signification particulière pour l’équipe du Québec. Grâce à l’ampleur du travail réalisé, ces milieux humides d’exception pourront continuer à jouer leur rôle pour encore plusieurs années, faisant le bonheur de la biodiversité, mais aussi des visiteurs. Un legs inestimable pour les futures générations d’amoureux de la nature.

RESTAURER POUR LA POSTÉRITÉ

Ce projet de restauration a été rendu possible grâce à une entente pluriannuelle conclue avec Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). CIC s’est vu octroyer près de 1,8 million de dollars sur une durée de quatre ans pour restaurer plusieurs aménagements dans les réserves nationales de faune du Cap-Tourmente et de la Baie-de-L’Isle-Verte. Nécessitant une collaboration efficace, ces chantiers d’envergure témoignent bien de la relation durable développée entre CIC et ECCC.