
Étendue dans l’herbe non loin de la rivière Barrington en Nouvelle-Écosse, Angèle Scott nage en plein bonheur. La maison dans laquelle son grand-père a passé sa petite enfance trône toujours au loin, et le doux murmure de l’eau bercée par les trilles des oiseaux lui apporte la tranquillité d’esprit. Elle confie que le plein air, « elle a ça dans le sang », et c’est facile de comprendre pourquoi.
Son grand père et son arrière-grand-père étaient tous deux des guides de chasse qui lui ont transmis leurs enseignements sur la nature. Sa famille est aussi propriétaire et exploitante d’une petite scierie, qui existe depuis cinq générations, ce qui lui donne des affinités particulières pour le bois. Justement, c’est aussi grâce à sa famille qu’elle a connu Canards Illimités Canada (CIC) et qu’elle s’est initiée au bénévolat pour redonner à la nature qu’elle chérit.
« Ma belle sœur travaille au service de CIC comme spécialiste de l’éducation. Elle voulait rétablir le comité local. Je me suis donc portée volontaire pour l’aider, explique t elle. Aujourd’hui, elle et moi sommes les coprésidentes du comité du comté de Shelburne. »
Angèle est vite devenue une ardente ambassadrice pour CIC et une personne ressource incontournable pour ses collègues bénévoles. Elle est bien connue pour ses idées nouvelles et son énergie dans les activités de collecte de fonds menées aux quatre coins de la province. Ses solides liens personnels avec la mission de conservation des milieux humides, de concert avec ses services exceptionnels de bénévole, lui ont valu le titre de Bénévole de l’année de CIC en Nouvelle-Écosse. C’est un honneur qu’elle mérite pour la deuxième année d’affilée.
« Dans toutes ces années de bénévolat auprès de CIC, j’ai appris à mieux connaître tous les efforts de conservation de l’organisation et l’importance des milieux humides pour l’écologie dans son ensemble. C’est ainsi que j’apprécie et respecte mieux les milieux humides. »
Angèle Scott encourage les autres fervents du plein air dans cette province à se consacrer à des activités de bénévolat auprès de CIC, afin de redonner à la nature.
« Il y a mille et une façons d’apporter de l’aide, et faire du bénévolat auprès de CIC, c’est consacrer tout le temps qu’on peut, sans égard au nombre d’heures, explique t elle. Cette activité nous mobilise avec la collectivité et crée des liens avec des gens avec lesquels on n’aurait probablement jamais interagi. C’est aussi une organisation tellement exceptionnelle, surtout pour ceux qui apprécient la nature et qui veulent s’assurer qu’on peut profiter de ce qu’elle a à offrir pendant bien des années. »
Qu’elle soit en train de se détendre sur la berge de la rivière Barrington, de faire une randonnée dans la forêt ou de pagayer dans un milieu humide de la Nouvelle-Écosse, elle est chez elle en plein air. À CIC, nous sommes tous fiers de savoir que grâce aux contributions apportées comme bénévole à la conservation, ce lien reste solide. Merci, Angèle, de tout ce que vous faites!