Paul-Émile Bélanger arbore fièrement une épinglette de la forme de la tête d’un canard, rivée sur le revers de sa veste. Il a une bonne raison de la porter près du cœur. Car c’est non seulement un objet qu’il a lui-même pensé et produit, mais aussi un symbole de son attachement à la mission de CIC dans la conservation des milieux humides.
Si vous le croisez pendant vos voyages, il y a de bonnes chances qu’il vous remette l’une de ces épinglettes. Et il est encore plus probable qu’il vous recrute dans l’équipe des bénévoles de CIC. C’est d’ailleurs cette passion pour amener les gens à communier avec la nature, en militant pour la conservation, qui lui a valu l’honneur d’être nommé Bénévole de l’année de CIC au Québec.
Bénévole de CIC depuis plus d’une trentaine d’années, il est membre fondateur du comité du Grand Portneuf de CIC et a recruté de nombreux bénévoles pour un comité de quartier à Granby. Au fil des ans, ces deux comités ont remporté énormément de succès en réunissant des fonds pour CIC grâce à des dîners, à des ventes aux enchères et à d’autres événements exceptionnels.
Mobiliser la prochaine génération de conservationnistes est un autre aspect essentiel de son ADN de bénévole. Il a aidé à organiser des événements pour les jeunes, par exemple des séances de baguage des canards et des activités pratiques dans les milieux humides, animées par des professionnels de la conservation et du plein air. Il a été le témoin privilégié de l’empreinte que laissent ces activités sur les jeunes après avoir observé une légion de participants — dont sa fille — qui ont fini par mener une carrière en biologie.
Son solide leadership de bénévole faisait de lui un candidat idéal pour mener des activités aux échelons supérieurs de la hiérarchie de CIC. Pendant les 33 années de sa carrière de bénévole, il a consacré 11 ans à siéger au Conseil provincial de CIC au Québec — dont quatre années comme président — et huit ans à notre Conseil d’administration national.
CIC a bien de la chance de compter sur un bénévole dont l’ardeur est aussi infatigable — et pour qui la conservation est partout si chère à son cœur.