
Captive d’un appartement en ville, travaillant à temps plein et inscrite pour une charge de cours complète à l’Université de Winnipeg, Alex Resvick s’est sentie « déconnectée » du plein air qu’elle adorait dans sa jeunesse.
« Dans ma petite enfance, nous avions l’habitude d’aller à la chasse et à la pêche. J’étais toujours en plein air, confie Alex Resvick, 24 ans. Puis, en vieillissant, j’ai mis fin à mes activités en plein air à cause de l’école et de toutes mes autres activités. Pourtant, je tenais à mieux participer à la vie collective et je me suis dit que le meilleur moyen d’y arriver, c’était de me mettre au service de CIC. »
Après avoir participé à un événement de CIC, Alex a commencé à faire du bénévolat en 2018 auprès du comité mis sur pied dans une région en plein essor, appelée Tourond Creek, un peu au sud de Winnipeg. Elle a organisé une tombola réussie, ce qui lui a permis de se familiariser avec les médias sociaux et la collecte de fonds de la section. Peu après, le conseil des bénévoles a invité Alex à prendre en charge les médias sociaux pour la collecte de fonds provinciale. En moins de deux ans comme présidente des réseaux sociaux, elle a plus que doublé le nombre d’abonnés sur Facebook, tout en nous aidant à augmenter la participation aux collectes de fonds et aux activités bénévoles.
Pour la remercier de ses services exceptionnels comme bénévole et de sa passion pour la conservation, nous l’avons nommée Bénévole de l’année de CIC au Manitoba.
« Je suis heureuse d’aider un organisme qui accomplit des exploits aux yeux de bien des gens, lancetelle. Je n’ai pas vraiment beaucoup de temps libre, mais aider CIC, ce n’est pas comme travailler. Le bénévolat m’apporte la tranquillité d’esprit, ce qui est bon pour ma santé mentale et pour mes liens avec la famille et les amis. »
Ses parents sont actifs eux aussi auprès de CIC. Or, Alex n’a appris qu’après être ellemême devenue bénévole que son grandpère avait lui aussi été un grand supporteur de CIC en Saskatchewan.
« Je n’ai pas appris les détails avant de commencer à faire du bénévolat et avant que ma tante me les donne. Quand ma famille a appris que je faisais du bénévolat, elle s’est souvenue de mon grandpère. J’ai l’impression d’avoir déjà des liens. »
Alex confie que vivre en appartement pendant la COVID‑19 l’a aidée à apprécier encore plus la nature et la conservation. Or, elle a réussi à se reconnecter avec le plein air pendant une excursion en 2020 dans les marais des environs de Shoal Lake, où elle a découvert une partie du plus important territoire de la sauvagine en Amérique du Nord.
« C’est spectaculaire de voir des milliers d’oies et de canards virevolter dans le ciel. Ce spectacle remet vraiment tout en perspective. Après tout, la conservation consiste à protéger ces animaux et leur habitat. Pour moi, c’était le moment de boucler la boucle. Surtout quand je suis retournée dans le même marais en 2021 et que j’ai constaté qu’il avait été entièrement drainé par la sécheresse. C’est aussi ce qui m’a motivée à continuer de réunir des fonds. »