La faune en hiver

Le paysage canadien peut sembler vide en hiver, avec seulement le vent qui brise le silence glacial. Debout sur la terre gelée, vous pourriez regarder autour de vous et penser que toute la faune a fui vers le sud ou s’est réfugiée sous terre jusqu’au printemps.

Mais si vous vous arrêtez pour regarder, vous verrez qu’il y a de nombreuses créatures (en plus de vous !) qui réussissent à passer l’hiver au Canada.

Comment la faune se préparent à l’hiver

Des insectes aux grenouilles, des tortues aux pinsons, des orignaux aux papillons de nuit, les animaux de la faune réagissent aux changements saisonniers de température, de lumière et de disponibilité de la nourriture au fur et à mesure que l’automne s’éloigne. Certains migrent, d’autres hibernent, d’autres encore se reposent et d’autres enfin mangent le plus possible en prévision des périodes plus difficiles en matière de nourriture. Il est étonnant de constater qu’à l’approche de l’hiver, les ours se livrent à un << marathon alimentaire >> qui peut leur faire ingurgiter jusqu’à 30 000 calories de baies et de noix en une seule journée.

De nombreuses créatures se réfugient contre le vent hivernal dans des arbustes et des herbes hautes et denses. Certaines espèces aquatiques, comme les grenouilles, les salamandres et les tortues, disparaissent dans la boue relativement chaude tandis que la glace ou la neige s’accumule au-dessus d’elles. Les poissons d’eau douce commencent à s’enfoncer plus profondément et leurs mouvements ralentissent pour conserver leur énergie.

Où vont les animaux sauvages en hiver ?

Dans une grande partie du pays, l’hiver peut être très froid et il est difficile d’imaginer comment les animaux survivent à ces longs mois. Il est vrai que de nombreux oiseaux – canards, oies, hirondelles, merles, oiseaux chanteurs et oiseaux de rivage – migrent vers le sud, mais de nombreuses espèces sauvages restent sur place et utilisent des stratégies futées pour faire face au froid, à la glace et à la neige.

Certains insectes, comme les libellules et les papillons monarques, migrent vers des climats plus chauds, mais d’autres terminent simplement leur cycle de vie. Les guêpes, par exemple, quittent leur nid pour chercher de la nourriture et finissent par mourir, ne laissant que quelques femelles fertiles qui hibernent et émergent au printemps pour refaire leur nid.