Célébrer la migration des oiseaux — Canards Illimités Skip to main content

Célébrer la migration des oiseaux dans le monde

Chaque printemps et chaque automne, des millions d'oiseaux migrateurs prennent leur envol.

Leurs voyages relient les gens et les paysages d’un bout à l’autre du continent dans l’un des plus grands spectacles de la nature.

Voici notre hommage aux sauvagine et aux autres oiseaux migrateurs d’Amérique du Nord, ainsi qu’à l’habitat qui leur permet de prospérer.

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Migration : L’énergie pour le voyage

Dans l’épisode deux de la minisérie sur la migration, apprenez comment les oiseaux emmagasinent des ressources d’énergie avant et pendant leur migration.

Les migrations du printemps et de l’automne des oiseaux en Amérique du Nord sont des exploits incroyables de force et d’endurance. Les besoins énergétiques et les exigences physiques des oiseaux de taille sont importants. Certaines espèces d’oiseaux migrateurs font leur voyage sans escales, donc en vol pendant plusieurs jours.

Partagez vos moments de migration sur Migration Tracker de CIC!

Quelles espèces repérez-vous ? À partir du 20 août, enregistrez vos observations d'oiseaux à l'aide du projet de Migration Tracker de CIC hébergé sur iNaturalist.

Se répartir les responsabilités et les bienfaits de la conservation de l’habitat de la sauvagine

Pour lire maintenant

Apprenez à connaître les oiseaux migrateurs du Canada

Voici les quatre grands parcours migratoires, appelés « voies migratoires », pour l’Amérique du Nord, ainsi que les espèces de sauvagine qui franchissent ces parcours dans le ciel.

La voie migratoire du Pacifique

La voie migratoire du Pacifique s’étend depuis l’Arctique jusqu’à la côte Ouest du Mexique et jusqu’aux Rocheuses, avant d’aboutir à l’océan Pacifique. Elle comprend les habitats sauvaginiers les plus variés en Amérique du Nord.

Le canard d’Amérique s’appelait auparavant le « canard siffleur d’Amérique ». La bande blanche qu’il porte sur la tête fait penser à un crâne chauve. C’est ce qui distingue ce canard barboteur de taille moyenne. Nous pensons qu’il serait beaucoup plus flatteur de le comparer à une tête blanche couronnée!

Le canard d’Amérique est bien connu pour explorer le Nord. Cette espèce a des habitudes de reproduction plus septentrionales que n’importe quel autre canard barboteur, sauf le canard pilet. Les zones de reproduction du canard d’Amérique sont comprises entre l’Alaska et les toundras du Canada.

Dans la voie migratoire du Pacifique, les canards d’Amérique sont des oiseaux adulés et sont considérés comme des espèces prioritaires dans le Plan conjoint pour l’habitat des oiseaux du Pacifique. Autrement dit, une pléiade de groupes conservationnistes, dont CIC, travaille de concert pour veiller à ce que ces populations puissent compter sur l’habitat dont elles ont besoin pour prospérer.

CIC met tout en œuvre pour sauvegarder l’espace prisé par le canard d’Amérique dans l’estuaire du fleuve Fraser en Colombie-Britannique. Nombreux sont les canards d’Amérique qui y élisent domicile toute l’année. Or, la fulgurante expansion urbaine et industrielle menace l’habitat dont ils dépendent. Voici ce que fait CIC afin de préserver l’estuaire du fleuve Fraser pour le canard d’Amérique et d’autres représentants de la faune.

La voie migratoire du Pacifique

Voici d’autres espèces de sauvagine qui empruntent la voie migratoire du Pacifique :

  • l’oie de Ross;
  • le canard pilet;
  • le canard colvert;
  • le canard souchet;
  • le petit fuligule;
  • la bernache du Canada;
  • l’oie rieuse.

La voie migratoire du Centre

Cette voie comprend une vaste partie du continent intérieur nord-américain. Elle s’étend entre la forêt boréale et la région des prairies-parcs du Canada jusqu’à la côte du golfe du Mexique en passant par les Grandes Plaines. Elle réunit un fort pourcentage de canards et d’oies de l’Amérique du Nord.

Le canard pilet, filiforme et élancé, a des ailes longues et étroites, d’où le surnom dont on l’affuble : le « lévrier des airs ». Il compte parmi les premiers canards qui migrent dans le Sud à l’automne et dans le Nord au printemps.

Les canards pilets étaient jadis les canards les plus nombreux en Amérique du Nord, mais il a subi un déclin inquiétant depuis les années 1970.  Si les canards pilets et leurs habitats affrontent de sérieuses menaces pour la reproduction, la migration et les aires d’hivernage de l’espèce, il y a de bonnes nouvelles pour l’avenir de ces majestueux oiseaux. On accomplit des progrès dans la conservation des habitats du canard pilet grâce aux travaux des organismes affiliés à Ducks Unlimited au Canada, aux États-Unis et au Mexique, ainsi qu’à une nuée de partenaires dans la conservation parmi les États, les provinces, les gouvernements fédéraux et le secteur privé dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine.

Ici même au Canada, CIC appuie les efforts de protection du canard pilet en encourageant la plantation de blé d’hiver dans les prairies. Nos travaux de recherche nous apprennent qu’à la différence des cultures semées au printemps, le blé d’hiver se cultive à l’automne et reste tel quel pendant toute la période de nidification du printemps, ce qui donne aux canards pilets nicheurs de bien meilleures chances de donner naissance à des « lévriers des airs » plus nombreux.

La voie migratoire du Centre
Voici d’autres espèces sauvagines qui empruntent la voie migratoire du Centre :

  • le canard colvert;
  • la sarcelle à ailes bleues;
  • la sarcelle d’hiver;
  • le fuligule à dos blanc;
  • le petit fuligule;
  • la bernache du Canada.

La voie migratoire du Mississippi

La voie migratoire du Mississippi s’étire entre la baie d’Hudson et le golfe du Mexique, en survolant les Grands Lacs et en suivant le fleuve Mississippi et le cours inférieur de la rivière Ohio aux États-Unis. Environ 40 % de toute la sauvagine migratrice nord-américaine empruntent cette voie.

Pleins feux sur l’espèce : La sarcelle à ailes bleues

La sarcelle à ailes bleues entame tôt sa migration de l’automne, en quittant ses aires de reproduction bien avant d’autres espèces durant cette saison. Elle est une grande migratrice. Certaines sarcelles à ailes bleues se rendent jusqu’en Amérique du Sud pour passer l’hiver. La sarcelle à ailes bleues est l’espèce de canard la plus abondante en Amérique du Nord, derrière le canard colvert, et sa population est stable. Comme les autres canards, la sarcelle à ailes bleues est vulnérable à la disparition ou à la dégradation des milieux humides.

La sarcelle à ailes bleues est un oiseau grégaire qui se regroupe en nuées et qui socialise souvent avec d’autres espèces de sauvagine. On peut apercevoir de petits groupes de sarcelles debout sur des souches ou des roches sur le bord de l’eau ou en train de barboter dans l’eau pour se nourrir.

La voie migratoire du Mississippi
Voici d’autres espèces de sauvagine qui empruntent la voie migratoire du Mississippi :

  • le canard colvert;
  • l’oie des neiges;
  • la bernache du Canada;
  • le canard pilet;
  • le canard d’Amérique;
  • le canard chipeau;
  • la sarcelle à ailes bleues;
  • la sarcelle d’hiver;
  • le fuligule à collier;
  • le petit fuligule.

La voie migratoire de l’Atlantique

Cette voie s’étend entre la toundra arctique de l’île de Baffin et les Caraïbes. Elle est la plus densément peuplée des quatre voies migratoires. De vastes pans de l’habitat de la sauvagine sont menacés par l’industrialisation.

L’eider à duvet, qui représente le plus gros canard d’Amérique du Nord, étend son territoire entre l’Arctique et les États du Moyen-Atlantique. Le duvet de l’eider est l’un des isolants les plus légers et les plus efficaces, ce qui est parfait pour le milieu arctique : souvent, l’eider se déplume de son propre duvet pour construire des nids douillets. L’eider ne se reproduit pas avant d’avoir trois ans; il produit de petites couvées de quatre à six œufs, alors que le canard colvert se reproduit après un an et a des couvées comprises entre 1 et 13 œufs.

Pour se nourrir, l’eider à duvet plonge à des profondeurs de 20 mètres afin de dénicher des mollusques, qui représentent environ 75 % de son régime alimentaire. Les femelles ne mangent pas pendant la période d’incubation et ne prennent de courtes pauses que pour boire. Durant cette période, l’eider femelle peut perdre jusqu’à 45 % de sa masse corporelle. Les femelles qui ne se reproduisent pas viennent aider les femelles reproductrices pour protéger leurs progénitures contre les prédateurs.

CIC entend conserver l’habitat de l’eider. Par l’entremise de l’Institut de recherche sur les terres humides et la sauvagine de CIC, les scientifiques et partenaires de recherche étudient les effets du changement climatique sur la sauvagine, et nos bénévoles épaulent avec succès les efforts consacrés à accroître les populations d’eiders.

La voie migratoire de l’Atlantique

Voici d’autres espèces qui empruntent la voie migratoire de l’Atlantique :

  • l’oie des neiges;
  • la bernache du Canada;
  • le canard noir;
  • le fuligule à dos blanc;
  • le fuligule à tête rouge;
  • le petit fuligule;
  • Le fuligule milouinan.
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À l’automne chaque année, 20 % des représentants de la sauvagine nord-américaine migrent dans le Sud pour passer l’hiver au Mexique. Or, les habitats exceptionnels dont dépendent ces oiseaux migrateurs à leur arrivée sont menacés. D’ardents conservationnistes auprès du partenaire le plus méridional de CIC travaillent sans relâche pour ces canards.