Dès le début : les oiseaux
J’ai passé mon enfance à Saskatoon dans une famille passionnée du plein air : nous faisions des randonnées, du camping, de l’ornithologie et nous passions nos étés à profiter de la majesté naturelle du Nord de la Saskatchewan. Mes parents étaient des bénévoles actifs pour des organismes environnementaux à but non lucratif; ils nous ont inculqué, à mon frère et moi, la passion du plein air et une solide éthique de la conservation.
Dès mon plus jeune âge, je voulais faire comme mon père — qui était biologiste de la faune aviaire — et étudier les oiseaux! J’ai eu la chance, grâce au travail que faisait mon père, de profiter de bien des occasions de me tremper les pieds. Je l’accompagnais dans des expéditions menées pour étudier les crécerelles d’Amérique dans la forêt boréale, pour dévaler des falaises dans le Sud de la Saskatchewan afin de baguer des aigles royaux capturés dans leur nid, et je me suis installée en Espagne après mes études secondaires pour devenir bénévole dans une station de recherche biologique.

Puis, les milieux humides
Même si, pendant ma petite-enfance, je rêvais d’étudier les oiseaux, vers la fin de mes études de baccalauréat, j’ai participé à un projet de cours sur le terrain dans le domaine des milieux humides et j’ai été fascinée par la diversité et le dynamisme des écosystèmes. Il n’en fallait pas plus pour que je décide de consacrer ma thèse de doctorat à l’écologie des milieux humides. C’est pendant mes études de deuxième cycle que j’ai soudé mes liens avec CIC. J’ai étudié les milieux humides des Prairies que CIC avait restaurés, en plus de mériter une bourse Bonnycastle de Canards Illimités pour des études sur les écosystèmes des Prairies.
Puis, alors que je terminais mon doctorat, je me suis portée candidate à un poste de chercheuse scientifique auprès de l’IRTHS. Quand on m’a offert le poste, j’étais à la fois ravie et nerveuse. Je dois reconnaître que quand j’ai commencé à travailler au service de CIC, je me suis inquiétée de savoir si je pouvais bien m’intégrer, n’ayant jamais fait de la chasse.
Heureusement, je n’avais pas lieu de m’inquiéter.
J’ai appris que beaucoup de mes collègues se passionnent eux aussi pour une alimentation locale durable et pour le plein air. J’ai aussi appris qu’à leurs yeux, la chasse est une expression de ces valeurs. Ainsi, l’automne dernier, j’ai participé à une expédition de chasse mentorée pour les femmes et j’ai récolté ma première oie. J’ai vraiment vécu une expérience exceptionnelle : j’avais chassé un oiseau sauvage, que j’ai ensuite nettoyé, cuisiné et mangé.

Boucler la boucle
Je ne sais pas si la chasse deviendra un passe-temps majeur pour moi. Or, je continue de faire des randonnées, de la pêche et de l’ornithologie, et généralement, j’adore le plein air. De bien des façons, j’ai gardé mon âme d’enfant, à l’époque où j’adorais parcourir les milieux humides et observer les oiseaux. Je tiens à m’assurer que les générations futures auront l’occasion d’en faire autant.
Une chose a changé : je porte désormais fièrement la casquette de CIC dans mes expéditions en plein air. Je suis une fière employée et supporteure de CIC, et je tiens à ce que tous les Canadiens et les Canadiennes sachent que CIC a beaucoup à leur offrir. Si vous faites partie de CIC parce que vous chassez le canard, sachez que nous militons comme toujours, avec autant d’ardeur et d’efficacité, pour la conservation des milieux humides et de la sauvagine. Et si, comme moi, vous venez d’horizons différents, vous devez savoir que CIC permet de résoudre les problèmes environnementaux des plus impérieux de notre époque.
Il s’agit d’une tradition d’excellence, à laquelle je suis fière de participer. Vous pouvez en faire autant.