Peu, c’est parfois beaucoup : ce gardien des marais de la Colombie‑Britannique laisse son empreinte

« Il suffit de peu pour mener à bien un projet colossal. »

Ce mot veut tout dire pour Craig Little, bénévole de CIC à Burns Lake, en Colombie‑Britannique. C’est cette conviction dans la puissance des petites victoires qui le motive à donner de son temps pour appuyer la conservation des milieux humides. Fervent de plein air, il habite dans une province qui continue d’être fragilisée par les chocs du changement climatique, qu’il s’agisse des inondations ou des feux de forêt. Il est toujours prêt à faire tout ce qu’il peut pour l’environnement.

Dans les six dernières années, cet administrateur scolaire retraité fait du bénévolat auprès du comité de CIC à Burns Lake et prête mainforte dans les efforts de collecte de fonds dans la localité, notamment dans les banquets et les tirages. Il a récemment joué le rôle de président de l’éducation du Conseil provincial des bénévoles de la Colombie‑Britannique : pendant la dernière année et demie, il a mené à bien un projet nouveau et captivant. En travaillant de concert avec le personnel de CIC et un comité de bénévoles dévoués, Craig Little mène l’offensive pour lancer une nouvelle initiative bénévole qui s’étend à toute la province dans le cadre du Programme de bénévolat Gardiens des marais.

En tant que gardiens des marais, les bénévoles doivent visiter les milieux humides de CIC et documenter la sauvagine et les autres oiseaux qu’ils observent. Ils peuvent aussi enregistrer les cas dans lesquels l’habitat est endommagé ou modifié. Ces bénévoles sont donc les yeux et les oreilles de CIC sur le terrain.

« C’est une idée vraiment géniale, qui permet aux bénévoles — que nous appelons les « scientifiques citoyens » — d’enregistrer leurs observations, expliquetil. Ils ont ainsi l’occasion de profiter du plein air, d’apporter leur concours à la conservation et d’aider CIC en même temps. C’est une activité qui ne fait que des gagnants. »

Ce qui l’a attiré, c’est l’occasion d’explorer et de connaître la nature, pour autant qu’il se souvienne. Il a passé sa petite enfance à Victoria, et quand ses parents ont construit une maison adossée à une propriété non aménagée de 12,14 hectares, il a pris l’habitude de sauter pardessus la clôture pour se lancer à la recherche de couleuvres rayées et de toutes les autres bestioles qu’il pouvait dénicher.

« C’était en plein le genre de lieu naturel que l’on pouvait trouver dans un lotissement, confietil. J’ai passé la plus grande partie de mon enfance à arpenter cette propriété. J’ai tout de suite été fasciné par les animaux et la nature. Ça n’a pas changé. »

Rien qu’en Colombie‑Britannique, CIC assure l’entretien de plus de 575 projets d’aménagement de l’habitat qui s’étendent sur plus de 182 109 hectares. Les bénévoles qui participent au programme des Gardiens des marais apportent à CIC la précieuse information qu’il lui faut pour en assurer efficacement l’entretien.

« Nous savons que beaucoup de nos bénévoles souhaitent mieux connaître nos travaux dans la conservation, précise Tim Binch, gestionnaire national des activités de collecte de fonds des bénévoles auprès de CIC. Nous avons mis à l’essai certaines de ces activités bénévoles pratiques ailleurs au Canada, et grâce au leadership de Craig, nous continuons de mener, dans le cadre d’un projet pilote, le programme des Gardiens des marais en Colombie‑Britannique. »

C’est pour mettre à l’honneur ses exceptionnels services de bénévole, son leadership et sa passion pour la conservation que CIC l’a nommé Bénévole de l’année en Colombie‑Britannique. Craig Little a aussi mérité le titre de Bénévole national de l’année de CIC : il a été sélectionné parmi un groupe de candidats exceptionnels d’un océan à l’autre.

« J’ai été un peu étonné, confie Craig Little en décrivant sa réaction à ces honneurs. J’étais loin de penser que je m’illustrais à ce point. »

Mais pour ceux qui ont été témoins de son attachement à la conservation et qui ont eu le plaisir de faire du bénévolat à ses côtés, il est évident qu’il a « parcouru beaucoup de chemin » et que ses contributions continuent de faire œuvre utile pour l’avenir du territoire, de l’eau et de la faune qu’il adore.

De la part de nous tous à CIC, nous tenons à le féliciter.