Une carrière jalonnée de records à faire connaître les merveilles de la nature

Quiconque a déjà fait du bénévolat sait que ce n’est pas toujours facile. Journées dures, nuits interminables, nettoyage d’après-activité, charges lourdes à soulever, problèmes à résoudre… Tout y passe. Pour Chuck MacInnes, bénévole depuis 35 ans à Canards Illimités Canada (CIC) en Nouvelle-Écosse, le plaisir est justement dans ces défis.

« Le travail est en soi une récompense, dit-il. Ce n’est pas toujours rose, mais quand on voit le fruit des efforts investis, les occasions d’apprentissage pour les jeunes ou les rencontres lors d’un souper des bénévoles, ça fait un petit velours. On se dit que ça en valait la peine. »

Et s’assurer que les efforts en valent vraiment la peine, c’est exactement ce qu’a fait MacInnes. Depuis 35 ans, l’homme est un des membres les plus actifs du comité des dons de la section d’Amherst de CIC. Il a recruté de nouveaux membres, établi des records pour la valeur des sommes recueillies et l’assistance aux activités dans les Maritimes, lancé et dirigé des programmes éducatifs, et suscité plus de dons en nature que la plupart des comités dans l’Atlantique.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres, nous avons le plaisir d’annoncer que Chuck MacInnes est le Bénévole de l’année de CIC.

Comme tant de nos bénévoles, Chuck a entamé son parcours à l’occasion d’un souper. « J’ai commencé à assister à certaines activités dans la région. Je n’étais pas familier avec la mission de CIC, mais je voulais m’impliquer et redonner quelque chose à l’organisation pour tout ce qu’elle nous apportait, dans l’Atlantique. Un groupe de bénévoles m’a inspiré et mon engagement est devenu une façon de prendre soin de la nature. »

MacInnes a une affection particulière pour le marais Missaquash, le plus vaste milieu humide du Canada atlantique dans le giron de CIC, et une de ses grandes passions est d’instruire les écoliers sur les bienfaits de ces espaces naturels.

« Parler aux enfants, c’est vraiment une des choses que j’aime le plus, dit-il. Je me rappelle une présentation que j’ai faite avec un chien de chasse. Les enfants n’en revenaient pas de tout ce qu’il pouvait accomplir. Voir leur réaction, ça me rendait fier. »

Il s’est senti encore plus fier quand, après l’activité, il a reçu de ces jeunes plusieurs cartes écrites à la main où ils lui expliquaient ce qu’ils avaient appris et le plaisir qu’ils avaient eu. « Ça m’avait beaucoup touché », se souvient-il en souriant.