Cohorte de 2023

C’est cet automne que se termine le mandat de deux ans de la toute première cohorte du Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ). Avant que ses dix membres ne partent vers de nouvelles aventures, nous avons demandé à chacun d’eux de nous faire le bilan de leur passage au Conseil et de nous dire comment ils se voient participer aux efforts de conservation dans l’avenir.

Murdoch

La conservation est chose complexe; elle demande énormément de savoirs et d’efforts. Et j’ai découvert que CIC ne manquait ni des uns ni des autres. CIC, c’est tout à la fois la science des écosystèmes, la liaison avec les collectivités, les interventions pour influencer les politiques publiques et la sensibilisation aux enjeux de la conservation dans tout le Canada. Je comprends mieux la valeur de ces collaborations et liens aujourd’hui, et j’entends en tenir compte dans ma carrière en sciences des milieux humides. Je veux que mon travail soit pertinent pour tous, pas seulement le monde de la recherche.

Mark

C’est grâce à mon passage au CCJ que je comprends bien de quelle façon CIC participe aux efforts de conservation des milieux humides et de protection du climat. J’en ressors bien décidé à continuer de m’engager dans l’organisation pour inspirer plus de jeunes adultes à découvrir tout ce que les milieux humides nous apportent. Je serai à la tête d’un groupe de CIC à l’Université Acadia, en Nouvelle-Écosse, et j’entends rester une personne-ressource pour les étudiants qui voudraient se familiariser un jour avec les milieux humides.

Catherine

Le CCJ m’a montré à quel point l’enjeu de la conservation est vaste et varié. Il y a tellement de manières d’améliorer les choses. Ça m’a fait réaliser que nous avons un éventail de solutions disponibles pour lutter contre les changements climatiques. J’ai été impressionnée par l’ingéniosité technique présente dans les milieux humides pour résister aux espèces envahissantes. J’ai également été surprise par l’engagement de CIC dans l’agriculture durable! J’espère à l’avenir pouvoir appliquer un peu de toutes ces connaissances et contribuer moi aussi aux changements que je veux voir.

Peka

J’arrive à la fin de mon programme de baccalauréat en sciences de l’environnement et j’ai envie de faire carrière dans la protection de la nature. Mon passage au CCJ m’a confirmé que la valorisation des services écologiques encourage l’adoption de pratiques axées sur la conservation – des pratiques dont on craint souvent qu’elles soient plus dispendieuses ou moins efficaces que les approches traditionnelles. Je remercie le CCJ de porter la voix des jeunes et de m’avoir montré que la conservation pragmatique, collaborative et fondée sur des solutions existe déjà au Canada. J’ai vraiment hâte de mettre la main à la pâte.

Cassidy

De mon passage chez CIC, je retiens que la conservation et la viabilité écologique se jouent à plusieurs niveaux. Les entreprises ont le devoir d’aspirer à devenir carbo-neutres et les gouvernements, celui de s’assurer que les villes sont aménagées pour résister aux inondations et aux vagues de chaleur causées par les changements climatiques. Les organismes comme CIC, qui militent pour la protection de la nature et joignent le geste à la parole sur plusieurs fronts, sont importants. Et sur le plan individuel, chaque personne a des responsabilités à prendre : qu’est-ce que je vais consommer? Qui est-ce que je vais soutenir? À quoi est-ce que je vais consacrer mon temps?

Josh

Mon expérience au sein du Conseil m’a appris que les jeunes sont un rouage important de la conservation. Les efforts et l’entrain de mes consœurs et confrères du Conseil m’inspirent chaque jour. Ensemble, nous avons montré que la jeunesse constitue une force pour l’avenir du mouvement et que si on nous en donnait l’occasion, nous irions au-delà des attentes pour le bien de mère Nature. J’espère continuer mon parcours de conservationniste en combinant la recherche et la photographie animalière, mais aussi en inspirant d’autres jeunes à agir pour la cause écologique.

Joyce

J’ai beaucoup appris au sujet de mon propre potentiel comme actrice dans le domaine de l’environnement. J’ai eu la chance de me familiariser avec les stratégies de conservation dans une foule de secteurs, en particulier celui de l’éducation populaire à l’écologie. Je suis aussi devenue très enthousiaste quant au potentiel des médias sociaux et des réseaux de jeunesse pour faire avancer la cause de la conservation au Canada. Les deux dernières années ont été une bénédiction et, grâce à des initiatives comme le Conseil, j’ai vraiment hâte de voir ce que l’avenir réserve à la conservation de la nature et des milieux humides.

Emily

Siéger au Conseil m’a enseigné que la conservation, ça va au-delà du rôle de « chercheur » ou de « scientifique ». Ça passe aussi par des yeux de designer graphique, de gestionnaire des médias sociaux, de comptable, d’agriculteur et de toute une foule de fonctions moins spontanément associées à ce mouvement. Plus tard, je veux faire prendre conscience à monsieur et madame Tout-le-Monde de tout ce qu’ils peuvent faire pour la conservation. Et ça, c’est déjà de la conservation en soi.

Fares

Mon engagement en conservation m’a fait réaliser à quel point j’avais des choix devant moi. Au départ, je voyais la conservation essentiellement comme une affaire de recherche sur le terrain, mais c’est beaucoup plus que ça. De la rédaction de politiques à l’éducation en passant par la sensibilisation, il y a une myriade de portes ouvertes! Pour ma part, j’espère un jour travailler en conservation à mener des recherches sur l’éducation écologique et la protection de la nature en milieu urbain.

Beth

Mes responsabilités futures en conservation porteront sur le partage des savoirs et les interventions directes et pratiques. Je me suis frottée à bien des activités en grandissant, comme la chasse, la pêche et la trappe, et j’ai appris plein d’autres choses durant mon passage au CCJ. Entre autres, que l’action de CIC concerne bien plus que le sauvetage des canards; ça touche à une foule de projets et programmes de remise en état des habitats naturels qui tissent des liens avec les intervenants. Je suis fière de contribuer de toutes les façons que je peux à préserver les populations et les habitats de tant d’espèces.