Passer plus de temps dans la nature.
On a parfois l’impression que c’est le mot d’ordre de 2020 et de 2021. Puisque les établissements publics sont fermés et que les options récréatives sont limitées depuis presque deux ans maintenant, de nombreux Canadiens s’encouragent à se consacrer plutôt à des activités en plein air.
On pourrait dire qu’il s’agit du nouvel « appel de la nature ».
Tim Binch, directeur national de la Collecte de fonds de CIC, confie qu’il est inspiré de voir autant de personnes écouter cet appel et passer plus de temps en plein air. CIC tend l’oreille et son équipe est prête à se rendre sur le terrain pour les aider à animer leurs expéditions et leurs excursions.
« Communier avec la nature et passer du temps en plein air veulent dire autant, aujourd’hui pour nos supporteurs, que pour les fondateurs de CIC en 1938. Et nous avons à la fois l’espace qu’il faut sur nos propriétés et les experts — nos bénévoles, partenaires et employés — pour nous consacrer à une infinie variété d’événements et d’ateliers en plein air », affirme Tim Binch.
« Notre série d’événements en plein air vise à permettre aux experts passionnés de notre communauté de nouer des liens avec ceux et celles qui veulent mieux connaître les sports et les loisirs en plein air. »
Nouer des liens pour souder la communauté
Bénévole de CIC depuis longtemps, Ben Commodore est un dresseur aguerri de chiens rapporteurs. Au fil des ans, il a donné de son temps à de nombreux comités de CIC, et très récemment, comme bénévole, il est intervenu comme expert de la question pour encadrer un événement en plein air de CIC : un cours de formation des chiens rapporteurs de sauvagine en Alberta. Daisy, le chien rapporteur de deux ans de Ben Commodore, était elle aussi sur les lieux et a fait la démonstration de ses talents exceptionnels dans l’art de rapporter le gibier.
« La chasse à la sauvagine, c’est toute ma vie. C’est pourquoi mon objectif est d’intéresser le plus grand nombre possible de personnes à cette activité », explique Ben Commodore, qui croit que le meilleur moyen d’amener quelqu’un à s’intéresser à une activité qui vous passionne consiste à établir des liens étroits. Pour lui, ces liens se sont noués grâce aux chiens rapporteurs comme Daisy. « Quand les gens voient un chien travailler et faire exactement ce pour quoi il a été élevé, c’est inspirant. Ce genre de démonstration nous apprend que la chasse à la sauvagine, ce n’est pas seulement tirer des coups de fusil. »
Donner aux autres les moyens de relever de nouveaux défis
David Forrest et Kristen Kalbfleisch, qui ont participé au cours de formation de Ben Commodore sur les chiens rapporteurs, sont des randonneurs et des campeurs chevronnés qui adorent découvrir le plein air dans leur région. « C’est bien de sortir après avoir travaillé en restant enfermé de neuf à cinq chaque jour », explique Kristen Kalbfleisch. Ce duo d’autodidactes a une bonne attitude quand il s’agit de chasser et de mener des activités comme la pêche sous la glace. « Il suffit parfois de sortir, de percer un trou, de tendre une ligne et d’attendre de voir ce qui arrivera », confie David Forrest.
Leur dernière activité a consisté à entraîner Sako, leur retriever de la Nouvelle-Écosse. « Nous avons adopté Sako alors qu’il avait huit semaines. Nous avons tous les deux consacré énormément de temps à son entraînement, en tâchant de mesurer ses progrès », précise David Forrest. Bien qu’il ne soit pas du genre à lever le nez sur un défi, même des débrouillards comme David Forrest et Kristen Kalbfleisch ont apprécié la formation que leur a donnée Ben Commodore. « Ce cours nous a gentiment rappelé qu’il n’y a pas vraiment d’urgence. C’était très bien de voir à l’œuvre un chien rapporteur entraîné : cette activité nous a apporté un point de vue sur les objectifs que nous tâchons de réaliser avec Sako », précise David Forrest.

Mentors recherchés
Ben Commodore n’a que de bons mots d’encouragement pour ceux qui veulent faire part de leur savoir-faire à l’occasion des événements en plein air de CIC. « Il y a bien des gens qui ont oublié plus que l’équivalent de ce que je sais. Or, il y en aura encore plus qui ne savent même pas par où commencer. « Il est très utile de pouvoir compter sur quelqu’un pour expliquer son parcours et pour proposer certaines idées et approches afin de savoir par où commencer. »
La série d’événements en plein air de CIC comprend des démonstrations de chiens rapporteurs comme celle qui a eu lieu en Alberta, ainsi que des activités de photographie de la faune, de camping en arrière-pays et d’identification de la sauvagine. Ensemble, nous pouvons nous donner les moyens de découvrir la nature sous un jour nouveau… et de promouvoir en même temps le soutien de la conservation.
Si vous voulez nous parler de l’activité de plein air qui vous passionne, quelle qu’elle soit, envoyez-nous un message sur le site canards.ca/benevoles