Le palmarès des 21 meilleurs articles de CIC en 2021

Pascal Badiou, scientifique de CIC, a fait partie d’un groupe de 38 chercheurs issus de 16 institutions pour mener la toute première évaluation exhaustive du potentiel de la nature dans l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre au Canada. Les résultats de cette étude phare viennent encore prouver que les milieux humides offrent toutes sortes de cobienfaits environnementaux, ce qui nous permet d’atténuer les chocs du changement climatique.

L’équipe de l’Éducation de CIC a mis sur pied notre nouveau Conseil consultatif de la jeunesse, qui réunit des jeunes de 18 à 23 ans d’un océan à l’autre. Les membres du Conseil enrichiront leurs connaissances au contact des experts de la conservation, perfectionneront leurs talents de chefs de file et échangeront leurs points de vue sur l’avenir de la conservation. Pour maîtriser la technologie et donner à un plus grand nombre d’élèves une formation sur les milieux humides, nous avons lancé une série d’excursions virtuelles interactives sur le terrain. En outre, notre nouveau dossier Parlons changements climatiques nous permet d’offrir, aux enseignants et à leurs élèves, des ressources dans la lutte contre le changement climatique.

Après une carrière exceptionnelle de 24 ans consacrée aux milieux humides et à la sauvagine et qui a culminé par cinq années à la tête de CIC en tant que cheffe de la direction, Karla Guyn a pris sa retraite en octobre. Nous avons mené une vaste recherche pour recruter son remplaçant dans ce rôle riche de défis : c’est ainsi que nous avons accueilli Larry Kaumeyer dans notre équipe, en qualité de nouveau chef de la direction de CIC. Conservationniste depuis toujours, M. Kaumeyer se joint à nous à un moment décisif dans notre effort collectif de lutte contre le changement climatique et de protection de nos ressources naturelles et de nos habitats fauniques. Il a très hâte de travailler en collaboration avec nos partenaires dans l’ensemble des industries et des secteurs d’activité afin de créer des résultats positifs pour nos espaces naturels — et pour les collectivités qui en dépendent.

Nous nous sommes consacrés à la restauration des habitats perdus pour les espèces en péril, qui ont été très durement percutés dans la vallée de l’Okanagan en raison de l’urbanisation. Le printemps dernier, sur une propriété, nous avons excavé neuf petits milieux humides destinés à assurer l’habitat essentiellement pour les crapauds fouisseurs, mais aussi pour les salamandres tigrées. Ces nouveaux étangs apporteront aussi des bienfaits à la sauvagine et aux autres représentants de la faune.

Nous avons conclu une série de baux à long terme avec la Première Nation de Cowessess (PNC), dont les terres traditionnelles sont situées dans la panoramique vallée de la Qu’Appelle, dans le Sud Est de la Saskatchewan. L’impact total de ces baux est substantiel : 809 hectares d’habitat conservés, dont 190 hectares de milieux humides. En pensant à la santé du territoire, la PNC espère faire profiter les sept prochaines générations de ses efforts de durabilité.

En faisant appel à la photo-interprétation en trois dimensions de pointe, nous avons cartographié plus de 265 000 milieux humides, qui s’étendent sur plus de 717 000 hectares dans le Sud du Québec. Ces cartes apportent aux gouvernements, aux aménagistes du territoire, aux promoteurs immobiliers, aux agriculteurs, aux producteurs forestiers et au public l’information dont ils ont besoin pour travailler durablement dans les milieux humides et dans les environs.

En raison des conditions de sécheresse extrême cette année dans de nombreuses régions, CIC a ouvert une plus grande partie de son territoire dans les Prairies afin d’épauler les producteurs. Les agriculteurs ont été plus nombreux à constater qu’il est essentiel de travailler en collaboration avec nous pour préserver leurs milieux humides et leurs prairies. Il s’agit entre autres de Russell Thompson, producteur de bétail du Manitoba, qui a signé une entente de conservation avec CIC afin de préserver les zones de l’habitat naturel dans une demi-section de son domaine. Cette entente de conservation cadre parfaitement avec les objectifs de M. Thompson : préserver les milieux humides; utiliser les prairies vivaces et l’habitat forestier pour le pâturage; et régénérer la santé des sols en faisant appel à des pratiques de gestion qui permettent d’intégrer parfaitement son bétail et ses cultures céréalières pour assurer, financièrement et environnementalement à la fois, la viabilité de l’exploitation.

Notre équipe de l’Ontario a connu une année bien remplie : elle a réalisé 60 projets de restauration de milieux humides dans le cadre du Programme de partenariat pour la protection des terres humides du gouvernement de l’Ontario. Avec nos partenaires, nous prêtons main-forte pour promouvoir la résilience climatique, la qualité de l’eau, la lutte contre les inondations, la réduction du phosphore et la santé générale des bassins hydrographiques. Cette carte interactive a permis de suivre nos progrès : elle met en vitrine les lieux et les gens qui se consacrent à la conservation d’habitats dans les milieux humides sains dans la région des Grands Lacs inférieurs.

À la fois vaste et bondé de représentants de la faune, le marais Missaquash, qui s’étend sur 2 527 hectares à la frontière qui sépare la Nouvelle-Écosse du Nouveau-Brunswick, est sans pareil pour saluer la biodiversité. Pour veiller à ce que ce milieu humide reste sain et productif, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse et CIC se sont réengagés à le préserver : il s’agit du plus vaste marais en gestion dans les provinces de l’Atlantique, et il est appelé à le rester pendant encore 15 ans.

Nous avons noué un partenariat avec des collectivités, le gouvernement et l’industrie et nous avons lancé un ambitieux projet de conservation de 10 ans et de 3 millions de dollars afin de renouveler et de restaurer 1 900 hectares de cet habitat des milieux humides d’eau douce au Nouveau-Brunswick.

Nous sommes devenus un fier partenaire des Producteurs laitiers du Canada, pour aider ce groupe dans ses efforts environnementaux continus. Ce nouveau partenariat, qui mise sur la science et sur des solutions agricoles pragmatiques, permettra d’offrir, dans le cadre des programmes conservationnistes, des options aux producteurs laitiers comme Mary Ann Doré, en Ontario.

Le Programme de conservation du patrimoine naturel (PCPN) est le fruit d’une volonté de créer des habitats plus sains pour les espèces en péril et d’améliorer l’environnement naturel du Canada. CIC est fier d’être un partenaire de confiance dans la réalisation de ce programme en aidant le gouvernement du Canada à le réaliser. Ensemble, nous trouvons de nouveaux moyens de protéger notre territoire, notre eau et notre faune.

Les consommateurs qui recherchent des produits du blé cultivé durablement peuvent maintenant compter sur une nouvelle écoétiquette pour les aider à choisir des produits alimentaires et des boissons conviviaux pour l’habitat. Le programme de l’écoétiquette appelé « Habitat-Friendly Winter Wheat » mise sur nos vastes travaux de recherche sur les canards comme les canards pilets et d’autres oiseaux des prairies qui décident de nicher dans les cultures plantées en automne comme le blé d’hiver.

Les producteurs de bœuf et les éleveurs de bovins jouent un rôle important en offrant des produits alimentaires de qualité. Or, rares sont ceux qui savent qu’ils jouent aussi un rôle essentiel dans la protection du territoire, de l’eau et de la faune du Canada. Puisqu’il est urgent de relever des défis environnementaux sans précédent comme le changement climatique, nous avons noué un partenariat avec McDonald’s du Canada et Cargill pour épauler les éleveurs dans le cadre de leurs travaux grâce à un Programme de fourrage de 5 millions de dollars. Ce programme vise à rétablir l’herbage et le pâturage de 50 585 hectares de terres agricoles d’ici 2025.

Kevin Smith, directeur national des programmes de la forêt boréale de CIC, a pris la parole devant les délégués et le public à la COP26 dans le cadre d’une tribune libre nationale sur les tourbières boréales du Canada; il a parlé des travaux de recherche qui démontrent que ces écosystèmes des milieux humides riches en carbone sont une solution inspirée de la nature pour lutter contre le changement climatique et qu’ils méritent d’être mieux protégés. Puisque la lutte contre les dérèglements climatiques et l’adaptation au changement climatique constituent désormais un aspect essentiel de notre programmation dans la conservation de l’habitat, nos efforts de conservation continueront d’être décisifs dans l’engagement adopté par le Canada envers la collectivité mondiale et dans notre rôle dans le cadre de la crise climatique actuelle.

L’Association of Fish and Wildlife Agencies (AFWA) a annoncé qu’elle entendait continuer de financer les travaux essentiels de conservation de l’habitat de la sauvagine dans toutes les aires de reproduction au Canada grâce au programme. L’AFWA a lancé, en 1991, le programme Fall Flights pour les organismes de conservation de la faune des États américains afin de permettre de réaliser des projets au Canada. Le financement apporté par les États qui contribuent à ce programme constitue la première étape dans la valorisation des fonds complémentaires importants qui permettent d’appuyer la conservation de l’habitat canadien. Cet engagement renouvelé prévoit un objectif intermédiaire de 5 milliards de dollars dans les contributions annuelles.

Ce vieux routier s’est battu pour notre liberté. Conservationniste invétéré, il s’assure que les générations de demain pourront compter sur un environnement sécuritaire et sain. Aussi, quand Stocky Edwards s’est consacré à sa plus récente mission — réunir 100 000 $ pour la conservation des milieux humides afin de souligner son 100e anniversaire de naissance —, nous avons profité de l’occasion pour établir le Fonds Stocky Edwards pour la conservation des milieux humides et de la faune.

Nous avons pris le temps de saluer les précieux bénévoles : ils sont, littéralement, ceux qui nous permettent de déployer nos ailes! Nous avons rendu hommage aux efforts de notre Bénévole nationale de l’année, Jodie Wegman, ainsi qu’à d’autres bénévoles comme elle pendant la Semaine nationale de l’action bénévole. En outre, John Johnston, bénévole de longue date au Nouveau-Brunswick (et ancien Bénévole national de l’année), nous a charmés en filmant les étapes d’une couvée dans un nichoir et avec ce récit d’un caneton oublié.

Puisque les Canadiens sont de plus en plus nombreux à redécouvrir les actifs naturels de notre pays, CIC et ses bénévoles ont lancé la Série d’événements en plein air : ce nouveau groupe d’événements est pensé pour donner aux participants les moyens de profiter au maximum du plein air. D’autres fonceurs ont enfilé leur maillot de cycliste et leurs souliers de course pour financer nos efforts de conservation dans le cadre d’événements menés par des bénévoles, dont la Randonnée jusqu’au lac au Manitoba (qui a donné lieu à des événements cyclistes comparables partout au Canada) et la course des canards Duck & Run en virtuel.

Nous avons confié à Mitch Weegman, étoile montante de la science de la conservation, la chaire dotée de CIC pour la conservation des milieux humides et de la sauvagine à l’Université de la Saskatchewan. Écologiste aviaire, M. Weegman sera chargé de former et de mentorer les meilleurs étudiants venus des quatre coins de l’Amérique du Nord et dont les travaux de recherche permettront de résoudre les problèmes environnementaux les plus impérieux de l’heure. M. Weegman occupe l’une des premières fonctions du genre au Canada, et il signera un nouveau chapitre dans la science de la conservation.

En reconnaissant que la nature est essentielle à la reprise du Canada dans la foulée de la pandémie, le budget fédéral du printemps prévoyait de nouveaux investissements dans les solutions inspirées de la nature, dans l’agriculture durable, dans un nouveau recensement national des actifs environnementaux et dans les initiatives de conservation guidées par les Autochtones. Cet été, CIC a été le plus important bénéficiaire du premier cycle de financement du nouveau Fonds des solutions climatiques axées sur la nature du gouvernement du Canada. Nous sommes fiers d’avoir reçu 39,2 millions de dollars pour conserver et restaurer les milieux humides et les prairies d’un océan à l’autre : ce sont autant d’outils naturels essentiels dans la lutte contre le changement climatique. Cet investissement fédéral confirme que nos travaux de conservation de l’habitat sont essentiels afin d’édifier un avenir solide et durable pour tous les Canadiens.